Bordel, que dire ? Un accès direct aux quarts, avec la manière du match retour.
Une première mi-temps tout bonnement divine. Le
Barça de cette année en son meilleur état, qui n'a même pas eu à souffrir défensivement parlant, malgré les absences de
Abidal et de
Puyol (une à deux occasions Lyonnaises, et une tête de
Makoun au fond des filets, au final pour les première 45 minutes). Certes, la possession y a été pour beaucoup. Sans regarder les stats je l'évaluerais à 80%, au bas chiffre, pour cette première période donc...chaque joueur a dés lors récité sa gamme, certains ont su me surprendre. Je pense à pépé
Sylvinho qui est revenu d'une bien jolie façon.
Messi étalant sa classe malgré quelques moments où on ne le voyait pas -se préserver pour mieux repartir? =)-,
Yaya fidéle au poste, un
Dani Alvés correct (donc excellent niveau :D),
Eto'o marquant le troisième, et...et
Henry. Ce
Titi contre qui je pestais avant son premier but. Il aurait fallu m'entendre. Mais sautes, chèvre ! Mais cours tu peux l'avoir, chèvre !! Puis ce but. Pardons, excuses et baisers lui sont faxés. Un doublé plus tard donc, il offra la passe décisive du troisième but à
Samu.
Henry dans ce huitième de final, aller/retour ? Impeccable au final. Trois buts en deux matchs, les trois buts les plus importants, selon moi.
Ajoutez à ceci un
Iniesta qui se fait un remake des quatre fantastiques -nous n'allons ici employer que l'expression- à lui tout seul, avec un
Xavi impeccable ainsi qu'une défense à toute épreuve(shit, Piqué...

), du jeu, encore du jeu, toujours du jeu et vous obtenez une première mi-temps à ne pas oublier, cette saison.
Les Lyonnais eux, pour leur part, n'avaient tout simplement pas les cartes en main afin de faire le moindre mal à Barcelone.
Deuxième mi-temps ? Tiens, je me demande ce que
Pep a pu dire à ses joueurs dans les vestiaires. Allez-y calmement ? Continuez sans rien lâcher ? Autre chose ? Je ne sais pas, mais j'ai l'impression qu'à 4-1 nous avons quelque peu levé le pied. Additionnons le coup de plus de la part de Lyon, et ça nous fait un 4-2...durant cinq à dix minutes, non pas un orage, mais une petite pluie s'est abattue sur le
Camp Nou. Petite pluie qui s'estompa bien rapidement devant tant de chaleur envoyée par les Barcelonais, quelques dizaines de minutes auparavant. Des changements, un carton rouge et un but plus tard, nous voici en -quart de- finale.
Enfin, et pour l'envie, je terminerais par trois mini points :
HaloIniesta aurait pu être défini ainsi. Un halo, ou une auréole, semblait planer au-dessus de lui. Le petit fantôme que nous voyions si peu dans le passé, nous est apparu si soudain, si éclatant, si indispensable.
Like a starRecuerda mi nombre,
Lionel Messi. Symbole d'espérances, de croyances, d'exploits et de simplicité, le petit Argentin continue sans mal de mener la danse. Bien que toute l'équipe fût à mon sens, et sur un point collectif, visée au millimètre près, la pulga démontre encore et toujours qu'elle est présente lors des rendez-vous importants et qu'elle sait imprégner ce type de rencontres de sa griffe de patte gauche. Ca existe les léopards d'Argentine ?
Que des numéros neuf dans ma teamRien qu'un dernier tour sur
Seydou en cette fin de post, qui s'est une nouvelle fois mué en neuf afin de nous offrir le cinquième but. Le type impressionne quand même devant tant de verticalité (sic).
Au -grand- final, une soirée bienfaisante pour le Barcelonisme, avec en point d'orgue une qualification en quarts de finale. Ainsi qu'une première mi-temps à ressortir des archives d'ici quelques temps...remember cette joie incontrôlable lors des deuxième et quatrième buts du
Barça. Wonderful.