Tele-Santana a écrit :
Vous êtes tellement dans un délire qui en devient ridicule que vous ne savez même plus comment se passe un match. Hold-up machin, juste parce qu'un mec sur la banc vous fout la haine pour un manque de une-deux.Hier, le Barça a fait le match qu'il voulait, Liverpool n'a réellement dominé qu'en début de 2ème mi-temps là mais le Barça a su géré ce temps faible. C'est devenu la marque de fabrique de l'équipe.
Y'a que vous qui allez serrer les fesses. Parce que l'analyse est complètement biaisée, à croire qu'il pose 10 joueurs + Messi et qu'il attend. Un moment donné faut réfléchir et apporter un peu de nuances. Voir le contexte et essayer de comprendre les choses. Au lieu de pleurer sur la non-titularisation de Arthur ou que, malheur, il y a eu que 48 % de possession.
Nuance et contexte, ce ne sont pas 2 mots tabous, voire interdits ici?
Je suis sur la même longueur d'ondes en ce qui concerne l'équipe. La réalité est telle qu'elle est et, si la critique en bonne et due forme est constructive, l'acharnement l'est beaucoup moins.
Tout le monde ici signerait volontiers pour un Barça dans une lignée cruyffienne habituelle. En attendant un retour à cet état des choses, autant souhaiter pour quelques lignes en plus au palmarès des joueurs.
On lit souvent des "j'espère qu'on va se prendre une branlée monumentale pour faire changer les choses". C'est bien joli de souhaiter ça en mode "un mal pour un bien" mais on en oublierait presque une certaine notion de respect pour ces types qui veulent juste bien faire leur boulot et offrir des trophées à leur club et à leurs supporters. Rien que pour ça, et en parallèle à la critique, il convient aussi de se réjouir des succès de l'équipe, indépendamment du niveau jeu.
Pas seulement les cadres style Mats, Piqué, Busi, Alba ou Leo mais aussi les incompatibles comme Raki ou Sergi. Qu'on le veuille ou non, ils font partie intégrante de la vie de l'équipe à l'heure actuelle et ils vont dans le même sens que les autres vers le but commun, apportant leur contribution même si cette dernière s'avère médiocre. Si on termine la saison en apothéose, ils feront partie de l'équipe qui a joué une saison exceptionnelle (en termes de résultats), que ça plaise ou non.
On parlait aussi de la réussite en notre faveur avant-hier mais, comme le dit TS, on peut aussi retourner le concept. En LDC 2009, on a une réussite insolente lors du retour contre Chelsea: but d'alien sur le seul tir cadré du match à la 92e pour commencer. Ensuite, si Drogba plante son 1vs1 contre Valdes ou que l'arbitre siffle ce penalty évident pour main de Piqué, on l'a dans le cul. Grosse réussite.
Pareil pour la LDC 2011, le retour à domicile contre Arsenal. Pour le même prix, Bendtner réussit mieux son contrôle et ajuste Valdes, retour de Masche ou pas. Et avant, l'exclusion de Van Persie pour le moins sévère nous aide aussi...
En 2015, l'aller contre le Bayern, si Lewandowski, seul face au but, ne se troue pas inexplicablement au moment de reprendre le ballon, c'est 0-1 au bout de 10 min... Là aussi, c'est une sacrée réussite.
Et tout ce que je viens de mentionner ne sont que d'infimes exemples parmi tant d'autres...
Des faits de jeu comme ça sur des confrontations en 180 minutes se produisent sans arrêt, et ce dans les 2 sens. Si on se qualifie pour la finale, quand on reparlera du match aller dans 10 ans ou moins, presque personne ne dira "oui mais Liverpool a dominé en seconde mi-temps et méritait mieux", on dira juste "Barcelone a collé un 3-0 à l'aller". Tout simplement parce qu'au final et quand on regarde en arrière au bout d'un moment, ce qui reste en mémoire sera toujours d'abord le résultat avant toute autre chose.